L’HISTOIRE DE L’AVIATION – guerre 1939-1945
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1943. North American B-25H « Mitchell » (U.S.A.)

 

MIS en chantier en 1940, le fameux Mitchell entra en service l’année suivante, mais au compte-gouttes ; si bien que lors de l’entrée en guerre des États-Unis, en 1941, seules quelques escadrilles continentales possédaient des B-25. Pourtant sa construction devait être poussée activement par la suite. Le Mitchell fut de toutes les sorties, vola sous tous les cieux et acquit la réputation justifiée d’être le bombardier moyen le plus sûr, le mieux blindé, le mieux armé et le plus efficace. Incontestablement c’était une machine de tout premier ordre. Son exploit le plus sensationnel restera le bombardement de représailles effectué sur Tokyo par une poignée de B-25 que commandait le célèbre général américain Jimmy Doolittle. Le 18 avril 1942, après avoir réussi à décoller du porte-avions Hornet, à plusieurs milliers de, kilomètres du japon, ces Mitchell volèrent en rase-vagues jusqu’à Tokyo où ils causèrent d’importants dégâts. Le retour vers le porte-avions étant impossible, les B-25 survivants se posèrent, pour la plupart, en Chine. Le B-25 exista en plusieurs versions : C-D-G et H, qui se différenciaient par des nez vitrés ou opaques, avec armes fixes. La dernière mouture du Mitchell, le Flying Pillbox B-25H, avait été étudiée et produite en 1943 pour équiper les formations de 1944. En Europe, le B-25 fut également mis à l’épreuve, spécialement lors de l’offensive von Rundstedt, dans les Ardennes belges, où il contribua pour une large part au reflux des armées allemandes.

Caractéristiques : Envergure : 20,60 m. — Longueur : 16,13 m. — 2 moteurs Wright Double Row-Cyclone 2600-13 de 1.700 C.V. — Puissance : 3.400 C.V. — Armement : 12 mitrailleuses de 7,5 mm. sur les types C et D. – 14 mitrailleuses de 7,5 + 1 canon de 75 mm. sur les types G et H. — Vitesse maximum : 485 km/h.